Robert Masson, une grande Figure de la Naturopathie nous a quittés

Robert Masson, une grande Figure de la Naturopathie nous a quittés

Robert Masson, une grande Figure de la Naturopathie nous a quittés

ROBERT MASSON,
UNE GRANDE FIGURE DE LA NATUROPATHIE NOUS A QUITTÉS,
MARDI 2 JUILLET 2019, À PERPIGNAN.

Robert Masson a consacré sa vie à sa vocation : SOIGNER  !
Il n’a eu de cesse de trouver des solutions afin d’aider les personnes cherchant des méthodes naturelles pour améliorer leur santé. Ainsi des milliers de personnes ont pu retrouver leur santé grâce à ses consultations et son enseignement, qu’il lègue à l’humanité comme un trésor précieux.

LES ENFANTS AUSSI, LUI ONT RENDU JOLIMENT HOMMAGE À TRAVERS CE POÈME QUE J’AI SOUHAITÉ PARTAGER AVEC VOUS.

Il y a plusieurs années
Que j’exerce mon métier
Un jour j’ai découvert
Un plan alimentaire
Qui apporte la santé
La joie et la gaieté
Il suffit de manger
Bio et équilibré

Pas de fruits aux repas
Ni jus et ni sodas
Pas de produits laitiers
Ou en faible quantité
Banir le grignotage
Ce dès le plus jeune âge
Manger des protéines
Pas de fausses vitamines
Féculents, crudités
Oui, il faut en manger
Tous les jours trois repas
Un goûter quelquefois
À base d’un simple fruit
Et non d’un gros biscuit

Prendre de temps en temps
Des oligoéléments
Une monodiète par mois
Ça remet en état
Les cellules de notre corps
Qui sont comme de l’or
D’une grande simplicité
Facile à adopter
Ce plan alimentaire
A les atouts pour plaire

Aujourd’hui grâce à lui
Et bien oui j’ai guéri
Des milliers de patients
Qui sont reconnaissants
Ô combien j’ai sauvé
De nombreux beaux bébés
Qui avaient des otites
Une santé très critique
Ils risquaient d’être sourds
Et cela pour toujours

Grâce à moi et aussi
Aux livres que j’ai écrits
Ces enfants ont guéri
Oui, je suis passionné
Par mon beau métier
Je fais des conférences
Tout le monde ça enchante
Je donne aussi des cours
Plusieurs heures par jour
À des centaines d’élèves
Qui feront des merveilles
Par mon enseignement
Ils soigneront les gens

Beaucoup de livres que j’écris
Les gens en sont ravis
Tout le monde j’épate
Je suis naturopathe
Des patients je reçois
Plusieurs fois par mois
Dans des consultations
J’explique à ma façon
Toutes les méthodes à suivre
Si les patients veulent vivre
Longtemps en bonne santé
Dans la sérénité
Dans les salons je vais
Marjolaine je fais
Les gens me disent merci
D’illuminer leur vie

Qui suis-je ?
Robert est mon prénom
Et Masson est mon nom
J’ai des enfants gentils
Qui rayonnent dans ma vie
Grâce à moi tous les gens
Qui suivent mon enseignement
Vivent en très bonne santé
Tout au long de l’année.

Texte de Florence Désille

J’exprime ma profonde reconnaissance à celui qui fût mon compagnon de vie, cet être hors du commun.
Il a gravé en nos coeurs un chemin : LE CHEMIN DE LA SANTE . 

Sandrine Navarrete Masson.

Les obsèques de Robert Masson seront ouvertes au public et auront lieu :
Lundi 8 juillet 2019 à 10h au Cimetière Sud de Perpignan, Chemin Mas Bresson. 

 

Pour tout envoi de fleurs ou cartes, merci de renseigner l’adresse suivante pour la livraison :
A l’attention de Robert Masson – Crématorium de Perpignan, 699 Rue Louis Mouillard 66000 Perpignan.

 

Sandrine Navarrete Masson, leur fils Robin, la famille et les proches de Robert Masson vous remercient pour toutes les marques d’attention et de sympathie qui leur sont transmises.

Charlatan et fier de l’être

Charlatan et fier de l’être

Charlatan et fier de l’être

La plus belle phrase qui fût jamais prononcée par un homme, fût celle-ci :
« JE NE PARTAGE PAS VOTRE POINT DE VUE MAIS JE ME BATTRAI JUSQU’A MA MORT POUR QUE VOUS AYEZ LE DROIT DE L’EXPRIMER… »
Cette phrase ne fait pas le bonheur du corps médical qui « excommunie » tous ceux dont l’opinion, les théories ou l’observation des faits s’opposent aux disciplines régnantes.

– Remontons dans le passé…
Il y a quelques siècles des individus passionnés par la nutrition affirmaient la nécessité des aliments crus apportant des ELEMENTS VITAUX. Ces éléments vitaux étant détruit par la cuisson. Ils furent traités d’ignares et de charlatans.
Aujourd’hui ceux là-même qui les traitèrent de charlatans nomment ces éléments vitaux : VITAMINES.

Il y a à peine un petit siècle, les naturopathes insistèrent sur l’importance du NON-RAFFINEMENT EXCESSIF DES CEREALES qui apportent ainsi des FIBRES nécessaires au TRANSIT INTESTINAL REGULIER considéré comme facteur fondamental de la santé. Ils furent traités de charlatans sous le ricanement des « officiels ».
Aujourd’hui l’importance des fibres est reconnue et presque surévaluée, elles sont même à « prix d’or » vendues en pharmacie.

Vers les années 60, 70, RAYMOND DEXTREIT dans la revue vivre en harmonie met en garde contre la RESISTANCE DES GERMES AUX ANTIBIOTIQUES ET « l’escalade » dans les dosages pour que ces derniers restent efficaces. Morgue, ignorance et sourire de la part des officiels.
Aujourd’hui les très graves effets indésirables des antibiotiques employés à « doses massives » ne font plus sourire personne.

Dés les années 50 celui qui ne fût pas le père de la naturopathie (Née il y a des milliers d’années) mais le plus grand propagateur et vulgarisateur de la Naturopathie en France PIERRE VALENTIN MARCHESSEAU avec son style concis et clair parlait de L’ENCRASSEMENT HUMORO-CELLULAIRE base des maladies symptomatiques.
Ses trois concepts fondamentaux à savoir :

  • A l’assèchement de la source toxémique.
  • B L’ouverture des émonctoires.
  • C La déconnexion cortex-diencéphale.

N’ont jamais été démenties et n’ont jamais été autant d’actualité. Or sauf pour le public qui « sentait » le prophète et ses collaborateurs de l’époque à savoir : Les Jacques LEGUERN, DUSSAUSOIS, LOUIS CLAIR, ROGER FEUILLE, VIRET, GREGOIRE JAUVAIS, ANDRE PASSEBECQ, ROBERT MASSON, ANDRE ROUX (les trois derniers étant considérés par le QUID 89 comme les co-fondateurs de la naturopathie française), Pierre Valentin MARCHESSEAU fût taxé de charlatan par le corps médical.

Qu’en est-il aujourd’hui ?
Les médecins reconnaissent et enseignent partout le rôle fondamental de ce qu’ils appellent maintenant LES PATHOLOGIES D’ENCRASSEMENT.
Sans commentaires !!!

HENRY CHARLES GEFFROY qui mieux que personne lutta pour L’INTEGRALITE DE L’ALIMENT disait : « Si on enlève quelque chose à un aliment, non seulement les parties soustraites font défaut mais les parties restantes perdent partiellement ou totalement de leur activité biologique.« 

Que dirait-il aujourd’hui ou certains médecins donnent par exemple chaque jour des ISOLATS ARTIFICIELS par exemple un comprimé de 220 mg de vitamines B1 (THIAMINE). Or 220 mg de vitamine B1 se trouve dans DIX KILOS DE GERME DE BLE, soit approximativement 1000 kgs de FARINE BIO COMPLETE!!
On donne donc en 1 seconde ce que nos ancêtres ingéraient en plus de 10 ans.

Ne va t-on pas vers des « fractures métaboliques » par disproportion d’un élément par rapport aux autres… sans parler de « l’usure hépato-rénal avec accélération du TURNOVER cellulaire et risque de dégénérescences graves ?
Cherchez donc qui sont les individus dangereux!!

Quant aux Kneipp, Montovani, R.Dextreit ces géniaux propagateurs de la thérapie par l’argile traînés parfois dans la boue (au propre et au figuré du mot) ridiculisés comme charlatans mangeurs de terre, que penseraient-ils aujourd’hui là où ils sont, de ces médecins qui écrivent des thèses sur la thérapie par l’argile?

Quant à moi, charlatan parmi tant d’autres, je souris du spot télévisé sur toutes ces chaînes : Pour votre santé EVITER LE GRIGNOTAGE.

Je souris d’une part parce que je lutte contre le grignotage que j’ai appelé NON-STOP ALIMENTAIRE depuis les années 60 et que je me bats de toute mon énergie pour en faire connaître les nuisances par mes articles, mes conférences, mes livres et mon école (C.E.N.A.) mais aussi parce que les officiels ne comprennent qu’une infime partie des nuisances de grignotage à savoir :
A – genèse de l’OBESITE
B – Risque de DIABETE

Alors que le non-stop alimentaire est malheureusement et fondamentalement impliqué dans :
C – LES CANCERS
D – L’ALZHEIMER
E – LE VEILLISSEMENT PREMATURE
F – LA FATIGUE CHRONIQUE
G – LES INFECTIONS A REPETITIONS
H – LES ALLERGIES
I – L’ARTHROSE
J – LES MALADIES CARDIO-VASCULAIRES
ETC…

Dénonçant depuis bientôt un demi-siècle les nuisances du grignotage, j’en revendique en tant que charlatan la pérennité!!
Je souhaite donc à tous nos confrères sans distinction d’école de devenir de vrais charlatans pour le bien de l’Humanité .

ROBERT MASSON

Plaidoyer pour une naturopathie rationnelle et responsable

Plaidoyer pour une naturopathie rationnelle et responsable

Plaidoyer pour une naturopathie rationnelle et responsable

La naturopathie a commencé avec l’aube des temps lorsque des individus ayant trop festoyés se mirent à jeuner, lorsqu’un chasseur blessé s’appliqua un bruyat de plantes aromatiques sur ses blessures, lorsqu’un vieillard mis sur ses membres douloureux les boues chaudes de la rivière, etc…
Mais la naturopathie ciselée par le temps, si elle veut vivre et vivre encore, doit aujourd’hui se « DEDOGMATISER » pour être crédible.

1 . CONCERNANT L’ALIMENTATION

LE DOGME DU CRUDIVORISME
Le PVH ou POTENTIEL VITAL HOMEOSTASIQUE est réparti pour l’animal à 80 % sur le plan digestif et métabolique et à 20 % sur le plan cortical cérébral, l’animal digère et métabolise de ce fait parfaitement le CRU, chez l’homme, le PVH est réparti à 20 % sur le plan digestif et métabolique et à 80 % sur le plan cortical, l’homme peut digérer le CRU à 20/30 % seulement de son alimentation, le totalement CRU entrainera la dégénérescence (amaigrissement, affaiblissement, anémie).

LE DOGME DU VEGETALISME
Du foin dépoussiéré (privé de ses insectes séchés) donné à une jument gravide entraine la naissance d’un poulain atteint d’ostéomalacie et d’atrophie des parathyroïdes et ne tenant pas debout sur ses pattes.
Un lapin soumis à l’alimentation naturelle (herbes + racines) élimine la journée des crottes dures, déchets de la digestion, qu’il délaisse et la nuit, des crottes molles «paquets» de bactéries élaborés dans son caecum qu’il réingère, si ce lapin est élevé sur un treillis le lapin meure faute de ne pas réingérer ces crottes molles.
Les singes proches de l’homme mangent des œufs et des insectes vivants constituant 20 à 30 % de leur alimentation.

Quand à l’homme, la loi du mininum nécessite l’usage des protéines animales car même si la totalité des amino-acides est présent dans une assiette lentilles + blé ou soja + riz, certains amino-acides ne sont pas présents en quantité suffisante pour «couvrir» les besoins de l’organisme, en effet, même si un seul amino acide n’est présent qu’à 50 % des besoins, c’est l’ensemble des amino-acides qui ne seront utilisé qu’à 50 % de leur présence, c’est-à-dire en fonction de celui présent au minium, ceci explique l’anémie, le fonte musculaire, la cachexie de ces personnes.
Quant à l’euphorie psychologique « artificielle » elle témoigne de la carence en zinc.

LE DOGME DE L’ALIMENTATION DISSOCIEE
Prendre à des repas séparés, aliments farineux et aliments protéiques entraîne une inversion du rapport insuline glucagon, shématiquement INSULINE + GLUCAGON +++ (normalement INSULINE +++ GLUCAGON +) activant la néo-glycogénèse hépatique, synthèse du glucose à partir des amino-acides et du glycérol ; les conséquences avec le temps seront la chute immunitaire, la fonte musculaire, l’anémie, le vieillissement accéléré.
J’expliquai déjà cela en 1985 au Département Naturopathie Faculté de Médecine Paris XIII.

LE DOGME DES MACRO DOSES DE VITAMINES ET MINERAUX
Une gélule de 220 mg de vitamine B1 = 10 kg de germe de blé soit mille kg de pain complet, ceci était ingéré en dix ans par nos ancêtres et en cinq minutes aujourd’hui.
Quels en seront les conséquences ? L’organisme ne pouvant utiliser que 2 à 3 milligrammes par jour, va éliminer par le rein l’excédent de cette vitamine hydrosoluble. Le travail énorme imposé au rein va entrainer l’usure accélérée des glomérules et des tubules et partant le renouvellement accéléré des cellules au cours duquel peuvent se produire des mutations de l’ADN….

2. CONCERNANT LE JEÛNE

LA DUREE DU JEÛNE
Aujourd’hui même on me demande conseil : suite à une opération du cancer du sein, une personne n’a pas supporté ARIMIDEX (chute grave de la vision) son naturopathe médecin l’a mis pour 120 jours sous un régime exclusif de fruits et de légumes crus, elle en est à son 90ème jour, elle vient d’expliquer à son médecin qu’elle est en train de mourir, ce dernier persiste et signe « il faut continuer encore 30 jours et ensuite faire 45 jours de jus de légumes lacto-fermentés », en somme CENT SOIXANTE CINQ JOURS d’alimentation sans protéines, sans lipides et avec très peu de glucides.
Je lui demande d’arrêter immédiatement et lui conseille à midi, pomme de terre ou riz + viande ou poisson + milieu du repas un peu de crudités et potage légume et pomme de terre le soir suivi après quelques jours, le soir le même repas que le midi + Vitex Agnus Castus (suite cancer hormo-dépendant). Il était temps.
Cette femme était en pré-agonie.

Pour l’honneur et la grandeur de la naturopathie ON NE DOIT PLUS JAMAIS VOIR CELA !

LE JEÛNE ASSOCIE A L’EXERCICE OU A LA RANDONNEE
Pendant un exercice physique assez prolongé, le sang quitte les structures intestinales entériques et coliques pour être dérivé vers les muscles qui travaillent. Il s’ensuit une ISCHEMIE (anémie locale) et des lésions intestinales.
Ces lésions sont momentanées chez l’individu qui se nourrit car dès le premier repas suivant l’exercice le L-GLUTAMINE vient réparer la muqueuse entérique et le BUTYRATE vient restaurer la muqueuse colique.

Chez l’individu qui jeûne, il n’y a ni apport de L-GLUTAMINE ni apport de BUTYRATE DONC PAS DE RESTAURATION, ces lésions peuvent devenir définitives.
D’autre part, étant donné la prédominance de la protéolyse sur la lipolyse les premiers jours du jeûne, est-il anodin de faire travailler des muscles subissant la protéolyse ?

LE JEUNE SEC
S’abstenir de toute alimentation et d’EAU pendant 48 heures et boire le 3ème jour 2 à 4 litres d’eau (assaut liquide) est littéralement mortel.
On atteint ici les sommets de l’anti-physiologie.

CONCLUSIONS

Ainsi « DEDOGMATISEE » des anciens dogmes et des nouveaux (par exemple 5 fruits et légumes par jour ou boire au-delà de la soif, etc…) basée sur la PHYSIOLOGIE APPLIQUEE recherchant les étiologies profondes, préconisant une alimentation BIO, EQUILIBREE, complétée par les BIOTHERAPIES (gemmo, organo, oligo, etc) la naturopathie sera pour l’homme souffrant une pluie apaisante dans un ciel d’été.

Robert MASSON
Photo copyright : Chris Lawton

Modes alimentaires et les risques des cures de citron

Modes alimentaires et les risques des cures de citron

Modes alimentaires et les risques des cures de citron

Les fruits en général et les agrumes en particulier sont nos principales sources de vitamine C naturelle.

Cette vitamine C serait incontournable pour que notre système immunitaire soit parfaitement opérationnel notamment contre les infections en général et plus particulièrement contre les infections hivernales.

Faut-il donc que la nature soit bête pour que naturellement elle diminue les apports de fruits l’hiver et les augmente à profusion en été ?

Faut-il que la biologie soit idiote pour que malgré les apports de jus d’orange à profusion et les compléments alimentaires « hyper chargés » en vitamine C naturelle, semi naturelle ou artificielle, utilisés à «gogo», l’hiver pour les enfants et les adultes, il y ait toujours de plus en plus, malgré cela, de rhumes, rhino-pharyngites, angines, bronchites, grippes, etc… !!
Plus inconcevable encore, avant les années 1945-1950, le peu d’aisance matérielle et alimentaire, ne permettait pas un apport « normal » de fruits.
Il y avait seulement une pomme ou un autre fuit et souvent ce fruit était partagé entre tous les membres de la famille et pourtant, les rhumes, les otites, les angines, les bronchites, les rhino-pharyngites, étaient rarissimes malgré la carence en vitamine C : chercher l’erreur !!

La nature ne s’est pas trompée : on a plus envie d’un fruit l’été que l’hiver car l’hiver, un fruit surtout ingéré le matin « nous glace », alors que l’été, il nous rafraichit… C’est pour cela, que la nature produit à profusion des fruits en Afrique et les raréfie au Pôle Nord.
Le fruit aide à lutter contre la chaleur et nous affaiblit face au froid.

Biologiquement les systèmes régulateurs du PH du sang (normal 7.42) sont le poumon qui évacue l’excédentaire lactique et le rein (tube distal) qui fabrique des bicarbonates en permanence.

Malgré cela en été ou en pays chauds, le PH du sang tend à dépasser 7.42 (c’est alors que les acides citriques tartriques et maliques des fruits viennent aider la régularisation organique.

Au contraire, en hiver ou en pays froids, le PH du sang tend à baisser. Tout excès de fruits, voir le simple usage pour les individus maigres, fatigués et frileux, va solliciter excessivement la réserve minérale tampon et par la perte minérale qui s’en suit rendre l’individu plus fatigable, plus frileux et extrêmement sensible aux maladies dites à frigore (rhumes, angines, rhino-pharyngites, bronchites, grippe, etc).

Nous ne parlons pas ici des fruits oléagineux (noisettes, amandes, noix de cajou, noix, etc.), ni des fruits secs (dattes, figues, pruneaux, etc.), ni encore des fruits amylacés (bananes, châtaignes, etc.) mais des fruits aqueux (agrumes, ananas, citron, fraises, framboises, tomates, pommes, kiwis, etc.) ; les fruits aqueux sont très chargés en eau et en acides citriques, maliques, tartriques, etc.

Dans l’organisme, ces acides sont neutralisés par les bases calciques, magnésiennes et potassiques, etc.
C’est la réserve minérale tampon de l’organisme.

C’est ainsi que l’acide citrique combiné au calcium devient un citrate de calcium éliminé dans les urines.
C’est ainsi que l’acide citrique combiné au potassium devient un citrate de potassium éliminé dans les urines.
C’est toujours ainsi que l’acide citrique combiné au magnésium devient un citrate de magnésium éliminé dans les urines.
Même chose pour les autres acides.

OUI, MAIS !!!

A. La réserve minérale tampon ne se mobilise parfaitement qu’à partir de 17H.
Ainsi le proverbe, « l’orange est d’or le matin, d’argent le midi et de plomb le soir » est TOTALEMENT FAUX.

B. Plus il fait froid, moins la réserve minérale tampon est mobilisée et plus cette réserve est faible (moins de soleil, moins de vitamine D, moins de minéraux dans les aliments). Auquel s’ajoute la sidération de l’organisme par le froid.

C. Enfin l’individu :
Ici, les différences sont énormes : plus un individu est de type bréviligne, au teint coloré, asthénique aimant le froid, plus sa réserve minérale est importante, il neutralisera bien les acides citriques, tartriques, maliques. Les fruits sont pour lui bénéfiques, il devra simplement réduire sa ration l’hiver ou en pays froid.

Par contre, plus une personne présente les caractéristiques suivantes : constitution longiligne, asthénique, teint pâle, fricosite importante, plus la réserve minérale tampon est faible, plus la neutralisation des acides est faible, cette personne devra consommer très peu de fruits 100 à 200 grammes l’été et s’abstenir l’hiver et elle trouvera alors tous « éléments vitaux » des fruits dans les crudités, légumes ayant les avantages des fruits (vitamines, polyphénols minéraux, fibres, etc.) sans l’apport d’acides.

Que se passe t’il donc chez les individus maigres, fatigués, pâles et très frileux lorsque la réserve minérale tampon (dents, os, fabrication de bicarbonates par le tube distal du rein) s’épuise par la surconsommation de fruits ?

On observe alors :
A. Augmentation de la frilosité considérable, les crudivores très (+ +) mangeurs de fruits portent plusieurs chandails même en été.

B. Apparition fréquente du syndrome de Raynaud.

C. La sensibilisation au froid devient très (+ +) importante, les rhumes, les otites, les rhino-pharyngites, les amygdalites, les bronchites deviennent à répétition.

D. La fatigabilité devient extrême, tout geste est un effort.

E. La déminéralisation : la fragilité osseuse apparait après 1 à 2 ans (parfois moins) de consommation importante de fruits.

F. La libido disparait progressivement.

G. La déprime, toutefois la dépression est fréquente après quelques mois de fatigue.

H. Enfin avec les années, la perte de poids, la dévitalisation peut mener à la cachexie surtout si associée à la surconsommation de fruit s’associe la carence protéique (viande, poisson, œuf, fruits de mer).

Parlons maintenant des CURES DE CITRON.

Le citron utilisé à raison de un jus de citron (rarement 2) dans un verre d’eau à 17H30 chez les individus congestifs, hémugliasiques, de constitution bréviligne «sanguins» ayant toujours trop chaud même l’hiver et présentant un excès de poids est excellent car il fluidifie le sang par son action anti vitamine K et anti agrippante plaquétaire.

Mais utilisé en cure de dix citrons voir quinze ou vingt citrons par jour (certains auteurs ont été jusqu’à trente) pendant trois semaines, ceci répété tous les 3 mois, va inexorablement conduire à la cachexie et à la mort des individus pâles, maigres, frileux et fatigués.

J’ai eu le triste privilège de voir dans les années 50 à 80, les résultats de telles cures conseillées par certains végétariens ou certains naturopathes au nom du citron revitalisant et alcalinisant.

Or c’est une véritable utopie car le citron est dévitalisant, déminéralisant et acidifiant, dans l’observation des faits même si le biochimiste affirme le contraire !

Il fallait voir les pauvres gens amaigris, décalcifiés à l’extrême, anémiés, perdant leurs dents et finalement leur vie…
De nombreux cancéreux ont ainsi abrégé leur vie de plusieurs années.

Aux lecteurs et lectrices, certes ce qui précède est peut être déconcertant pour vous mais résulte de 70 années d’observation au service de la santé et ne peut être comparé aux « modes alimentaires du moment » qui comme des marionnettes font trois petits tours et puis s’en vont.

Robert MASSON

Co-fondateur de la naturopathie française (Quid 89)
Créateur de l’Eutynotrophie
Ex enseignant faculté de médecine PARIS XIII, département Naturopathie
Prix international de la Paix au mérite des médecines naturelles 1990

Cinq fruits et légumes par jour. Un nouveau dogme ?

Cinq fruits et légumes par jour. Un nouveau dogme ?

Cinq fruits et légumes par jour. Un nouveau dogme ?

Nous lisons et entendons de toute part les bienfaits de la consommation des cinq fruits et légumes par jour. Si les fruits et légumes sont de toute évidence des aliments sains, qu’en est t-il réellement de cette théorie des cinq fruits et légumes par jour.

Afin de mieux comprendre nos propos, examinons quelques cas concrets :

Voici un monsieur de 1m75 et 98 kg, plutôt sédentaire en assez bonne santé générale mais essoufflé, quelque peu hypertendu ayant les jambes « lourdes » en été, son nutritionniste lui conseille de manger 5 fruits et légumes par jour. Un an après, il se sent beaucoup mieux et il attribue son meilleur état de santé à la consommation augmentée de fibres, vitamines et anti-radicalaires dû à l’ingestion de cinq fruits et légumes par jour.

Certes cela a joué un rôle mais c’est oublier que l’estomac n’est pas extensible à merci et que l’ingestion de cinq fruits et légumes par jour a forcément et corrélativement entraîné la diminution relative des apports en farineux, graisses et protéines et cela est le principal moteur de son amélioration signée par la perte d’une dizaine de kg

Mais justement qu’en sera-t-il de cette méthode chez une jeune femme de 1,65 m pesant 41 kg ?

L’ingestion augmentée de fruits et légumes va aller corrélativement avec la diminution de l’ingestion des farineux, graisses et protéines car nous l’avons vu l’estomac n’est pas extensible à merci et après 1 an de pratique, notre jeune femme devenue frileuse, hypotonique, déminéralisée pèsera 36-37 kg pour 1 m65.

On aura créé une sous-nutrition d’origine mécanique par les ingestas de fruits et légumes augmentées créant mécaniquement parlant une diminution des ingestas (consommation) des farineux, lipides et aliments protéiques…

Mais il y a plus grave encore…

Il y a quatre sortes de fruits à savoir :

  • Les fruits oléagineux (noisettes, noix, amandes, pistaches, cajou etc.)
  • Les fruits secs (dattes, figues, pruneaux etc.)
  • Les fruits amylacés (bananes, châtaignes)
  • Les fruits aqueux dont il va être question (agrumes, fraises, framboises, mûres, myrtilles, cerises, pommes, tomates, etc.)

Ces fruits aqueux nous apportent :

  • Des fibres, des mucilages, des arômes
  • Des vitamines hydrosolubles (vitamine C)
    et certaines vitamines du groupe B
  • Un peu de minéraux et d’oligo-éléments
  • Des sucres (glucose, fructose, saccharose etc.) de moins de 1% (tomate) à 18% (raisin)
  • Des lipides 0,1% approximativement
  • Des protides 0,3% approximativement des acides citriques, maliques, tartriques etc. en quantité importante

Dans l’organisme ces acides sont oxydés (comburés) en gaz carbonique et en eau. Mais cette oxydation est soumise à de nombreux paramètres non étudiées par les nutritionnistes basant leurs connaissances sur des compilations statistiques internationales… En effet :

  • Plus il fait froid, plus cette oxydation est difficile, c’est pour cela que la nature a abondamment pourvu de fruitiers l’Afrique et devient «très avare» au pôle nord car le fruit vitalise l’africain et dévitalise l’esquimau !
  • Plus on est près du réveil, plus l’oxydation des acides est difficile, le fruit le matin en climat froid est une hérésie.
  • Plus on avance dans la journée et en particulier vers 17h 18h plus l’oxydation des acides devient facile pour l’organisme.La morphotypologie

Il y a de nombreuses typo-morphologies humaines mais pour mieux comprendre l’action des fruits dans l’organisme, on va simplifier, il y a schématiquement deux types d’individus à savoir :

  1. Les acido-neutralisants par oxydation

    Ces personnes fortes, larges, carrées ont le teint coloré, ont en général un excellent sommeil, ne craignent pas le froid en hiver. Ce sont les « Sulfur » des homéopathes.
    J’avais un ami 1m75 110kgs toujours en chemise l’hiver et même s’il faisait -10°c, il mettait des glaçons dans sa boisson… Bien sûr il s’agissait d’un cas exceptionnel mais les individus brévilignes sanguins, ignorants le froid oxydent parfaitement les acides citriques, tartriques, maliques… des fruits en CO2 ; les fruits sont indispensables pour eux.

  2. Les acido-neutralisants par spoliation minérale

    Ce sont des individus plutôt minces, fatigables, souvent insomniaque, toujours frileux ; ces longilignes (phosphoriques des homéopathes) oxydent très les acides citriques, tartriques, maliques… des fruits.
    Comme les sanguins, brévilignes, ils oxydent les acides des fruits en gaz carbonique et en eau mais chez eux cette capacité d’oxydation est très réduite.
    L’organisme ne brûlant qu’une faible quantité d’acides citriques, tartriques, maliques va neutraliser les acides en les combinant au calcium ou au magnésium ou au potassium  prélevés sur les os et les dents créant des sels minéraux éliminés par voie urinaire. Nous aurons donc :

    • Acide citrique + calcium = citrate de calcium
    • Acide malique + calcium = malte de calcium
    • Acide tartrique + calcium = tartrate de calcium
    • Même chose pour le magnésium, le potassium que l’organisme « combinera » aux acides
    • Ainsi le PH du sang reste normal à 7,40 mais l’organisme se déminéralise, se dévitalise. C’est ce que j’ai appelé dès les années 70, le syndrome du frugivore.
    • Ces individus sous–vitaux, frileux, longilignes ne doivent pas consommer plus de 200 grammes de fruits aqueux l’été, environ 100 grammes à l’automne et s’abstenir totalement l’hiver.
    • Ils trouveront les fibres, les vitamines, les anti radicalaires etc…dans les crudités légumes ingérés aux repas.
    • Pour ceux qui douteraient des assertions précédents, il faut savoir que le crudivorisme avec consommation très importante de fruits se soldent par la perte totale des dents après plusieurs années (voir Diététique de l’expérience Édition Guy Trédaniel. Auteur Robert Masson)

Dans le domaine de la nutrition, nous pouvons conclure que tout ce qui est systématique est faux.

Robert Masson

Grignotage, une méga-nuisance alimentaire

Grignotage, une méga-nuisance alimentaire

Grignotage, une méga-nuisance alimentaire

Grignoter est le passe temps favori de l’homme d’aujourd’hui. Les petits encas viennent à chaque instant de la journée chez l’adulte et l’adolescent. Quant aux enfants ils mangent le plus souvent entre 10 et 20 fois par jour.

C’est sans importance pense-t-on et il n’y a pas de mal à se faire plaisir. Aussi, (sauf dans les cas de surcharge pondérale ou seul l’excès de calories est envisagé), on ne voit nulle part de mise en garde contre une éventuelle nocivité de cette pratique. Et pourtant le grignotage ou Non-stop alimentaire est de toutes les agressions subies par l’organisme, la plus méconnue, la plus inouïe de toutes les nuisances, c’est la méga nuisance alimentaire.