Cas Personnel – Septembre 2021

Femme, 45 ans, 1,64m et 61 kg

Pathologies- Historique

Enfant, j’enchainais les rhinopharyngites dès que le froid et l’humidité arrivait. J’étais sous traitement allopathique (régulièrement sous antibiotiques) toujours sans résultat. Cela devenait chronique, de 3 semaines au début à plus de 3 mois par la suite. Ponctuellement, j’étais également amenée en pleine nuit chez le médecin de famille pour des grosses douleurs au ventre, pliée en deux. Généralement j’avais le droit à une petite piqûre pour calmer les crampes ou les spasmes. Aussi, le médecin me prescrivait de temps à autres des ampoules de magnésium. J’avais très souvent les paupières ou les lèvres qui bougeaient toutes seules. A l’époque on parlait de manque de magnésium mais on n’évoquait pas la spasmophilie. C’est venu plus tard.

Tout ceci m’a handicapé au fil des années avec l’apparition d’autres symptômes : les allergies respiratoires dans les salles de cours (surtout les lieux fermés chauffés et humides), les crampes et fourmillements aux mains et au visage, les maux de ventre, la constipation, le stress et les insomnies, les maux de tête. De nature frileuse, j’avais les extrémités toujours froides et violacées, des problèmes de circulation avec gonflement des jambes, des bleus et des crises hémorroïdaires. Mes règles sont devenues hémorragiques et douloureuses. J’étais anémiée, fatiguée…le cercle vicieux.

J’avais déjà commencé à prendre mes distances avec la médecine allopathique car elle ne donnait aucun résultat. Je me suis tournée petit à petit vers des médecines alternatives : j’ai ainsi testé la médecine chinoise, l’acuponcture, la réflexologie plantaire, les décoctions de plantes données par une herboriste, la gemmothérapie. Cela a conduit à améliorer mon bien- être mais seulement de courte durée. Le stress (et aussi le gros manque de sommeil) revenait très vite et je n’arrivais pas à sortir de ce cercle vicieux. Je devais avant tout mettre un terme à ce stress permanent engendré par mon travail et surtout prendre le temps de prendre soin de moi. J’étais complètement carencée, déminéralisée. Ça m’a demandé beaucoup de temps de prise de conscience et de lâcher-prise et non sans conséquences.

En 2009, lors d’une hystérographie, on m’a découvert un polype utérin. J’ai subi ma première opération. Dix ans plus tard, on découvre une adénomyose avec à nouveau polype utérin et fibromes. Je subi alors une hystérectomie partielle (utérus et trompes). En 2012, je me fais opérer des varices (éveinage de la grande saphène gauche). En 2019, je subi une sclérose des varices (jambe droite).

Du côté de l’alimentation

J’ai toujours été passionnée de livres sur la nutrition, sur les différents régimes alimentaires, la diététique sportive que j’ai mis en pratique. Ces dernières années, j’avais l’impression de m’alimenter sainement : consommation de miel, de mueslis, produits à base de soja en remplacement des produits laitiers, beaucoup de fruits et d’oléagineux, très peu de viandes.

Bref, je m’orientais progressivement vers le végétarisme mais un peu perdue avec toutes les informations que je récupérais de différents ouvrages. J’avais commencé à prendre du poids car avec la fatigue, le manque de sommeil, les longs trajets, je faisais plusieurs petits repas pour tenir le coup. Je consommais aussi beaucoup de café.

L’année 2019 a été un tournant. Une fois rétablie de mon opération, je voulais recadrer mon alimentation, j’ai donc consulté une nutritionniste qu’une amie m’avait conseillé (j’étais plus attirée par une naturopathe mais j’ai finalement suivi son conseil). Le 1er rendez-vous m’a laissé un peu dubitative : aucune individualisation, pas de prise en compte des antécédents médicaux, pas de prise de sang demandée pour détecter les éventuelles carences et donc pas de compléments alimentaires, un programme alimentaire qui ressemblait étrangement à ce que j’avais lu dans un livre 20 ans plus tôt d’un célèbre médecin faisant les plateaux TV… Mon régime alimentaire comprenait à la fin des 3 repas un fruit et un produit laitier. Au gouter, je pouvais reprendre un fruit ou un yaourt avec un farineux. J’étais motivée, j’ai quand même suivi à la lettre ce régime mais ça me chiffonnait autant de produits laitiers et aucune individualisation. Au second rendez-vous, je lui ai posé quelques questions mais les produits laitiers étaient un sujet tabou, aucune discussion possible et les 5mn de consultation était écoulé ! Ça été mon dernier rendez-vous et un vrai déclic pour moi. Un mois plus tard j’étais inscrite en école de naturopathie (et j’ai eu les réponses à mes questions).

Du début de ma formation à l’école CENA-Masson à aujourd’hui

Dès le début des cours à l’école CENA-Masson, j’ai eu un autre regard sur ce que j’avais vécu. Je me suis reconnu dans de nombreux cas. J’ai compris la nocivité des médicaments sur le foie et les reins et l’incidence des antibiotiques sur notre système immunitaire. Les cours m’ont appris le causalisme, les maladies protectrices de la vie, les différentes catégories d’étiologie, les différents émonctoires et comment l’organisme peut s’intoxiquer, l’importance de le nettoyer régulièrement.

Désormais, je ne voie plus la maladie d’après les symptômes apparents qu’il faut soigner mais plutôt comme un déséquilibre dans le carré de la santé, une faiblesse du système immunitaire. Mon premier réflexe est de regarder du côté de l’alimentation, ce qu’il faut modifier, remplacer ou éliminer … mon deuxième réflexe est de regarder au niveau du système immunitaire, de voir comment le protéger (stress, wifi etc.), comment le renforcer (compléments alimentaires, oligothérapie etc.).

Pour moi, il est aussi important d’expérimenter tout ce qui a été enseigné, d’observer les liens de causes à effets, noter comment notre organisme réagit à tel type d’alimentation, comment notre organisme répond à tel type de thérapie naturelle. Ainsi, je teste régulièrement différents compléments alimentaires (ou différents laboratoires), parfois j’alterne pour le nettoyage du foie par exemple, je teste les synergies (les bourgeons). Je donne également certains traitements à ma famille : problèmes articulaires, digestifs, de peau,… et les conseille sur leur alimentation.

J’ai pris conscience que la nature était bien faite, très diversifiée et que l’on avait tout autour de soi pour se soigner. Je suis retournée vivre à la campagne il y a 3 ans. Je suis entourée d’arbres qui me font quotidiennement penser à leur utilisation en gemmothérapie : le bouleau,

le chêne, l’orme, le marronnier d’Inde, le châtaignier, le noisetier, le peuplier…idem pour les plantes du jardin, les plantes sauvages (la reine des prés, l’ortie..), les champignons.
Je commence à m’intéresser à la naturopathie animale (pour mes 2 loulous). J’ai toujours à portée de main le petit carnet de Robert Masson sur les animaux.

Changements opérés au niveau de ma santé

  • Je traite ma spasmophilie et j’adapte mon traitement au fil des mois et des évènements. Cette année j’ai eu un gros choc émotionnel qui a déclenché des crises de spasmophilie. Mon insomnie est revenue. Ça a déclenché également une colite spasmodique très violente que j’ai soignée à l’argile verte en interne et une diète d’une semaine.
  • J’ai réglé mes problèmes de rhinopharyngites qui trouvaient leur cause en partie dans l’alimentation : produits laitiers, fruits aux repas, miel.
  • Je vie dans une région assez humide avec parfois de grosses variations de température d’une journée sur l’autre. Dans ces moments je renforce mon immunité avec les oligoéléments (cuivre-or-argent, zinc en particulier), les extraits de plantes fraiches (Echinacée), les omega3
  • Je traite mes problèmes de circulation avec les bourgeons et des compléments alimentaires (en ce moment je prends Veino-lymphax de chez Le Stum qui marche très bien sur moi)
  • Je fais régulièrement un nettoyage du foie en cure de 3 semaines
  • J’utilise l’aromathérapie en massage (je fais mes propres huiles), en inhalation (pour la sphère ORL), et également en diffuseur d’HE. J’ai toujours dans mon armoire à pharmacie les préparations du Dr Valnet : l’indispensable Tégarome et aussi leFlexarome.
  • J’essaie de passer le plus de temps dans la nature notamment après avoir passé plusieurs heures devant un écran d’ordinateur.Changements opérés au niveau alimentaire : le retour à alimentation équilibrée, plus digeste et du fait maison.
  • J’ai supprimé le soja (lait et yaourt) de mon alimentation
  • J’ai considérablement réduit les produits laitiers (suppression du lait de vache) et ne consomme plus que ponctuellement du fromage de chèvre ou brebis de producteurs locaux. Au niveau des recettes de cuisine, je remplace le lait de vache par des « laits » végétaux particulièrement le lait d’amande souvent fait maison.
  • J’ai également réduit ma consommation de miel (fabrication familiale) et le prend désormais seul.
  • J’ai remplacé les fruits en fin de repas par des compotes, des tartes aux fruits ou du chocolat noir à mon plus grand plaisir.
  • J’ai réintégré plus de protéines animales dans mon alimentation, mange plus souvent des fruits de mer. J’essaie d’équilibrer viandes, poissons, œufs fruits de mer sur la semaine. Je diversifie la viande et la prend bio en circuits courts.
  • J’essaye de limiter les levures. Depuis plusieurs années déjà, je privilégie le pain au levain en alternant semi-complet T80, complet, petit épeautre. Le pain est fait par des paysans boulangers bio qui font leur propre farine. Aujourd’hui, j’alterne avec du pain des fleurs au sarrasin.
  • Je retrouve le plaisir de cuisiner des repas simples, équilibrés et provenant du jardin et/ou des producteurs locaux. Je ne consomme aucun plat préparé, tout est fait maison. Ça prend du temps et beaucoup d’organisation mais ça vaut le coup. Je ne cuisine jamais pour plusieurs jours (j’ai une maman qui n’aime pas faire à manger et qui cuisine une marmite pour être tranquille, j’ai toujours refusé cela). J’ai l’habitude de peser mes aliments surtout les glucides, désormais je fais attention à la ration d’aliment protéique afin qu’elle soit suffisante. Le fait maison permet une alimentation individualisée.
  • Le dimanche soir, je prends un veloute de légumes pour alléger le système digestif.
  • En cas d’excès (repas familial etc.) je fais une mono-diète le jour suivant. Et si je sens qu’après un repas copieux je vais avoir du mal à digérer, je prends mon remède miracle : complexe digestion de chez Vogel (artichaut, chardon-marie, boldo, pissenlit et menthe) le soir au coucher et je passe une nuit tranquille. J’utilise également l’aromathérapie pour calmer les douleurs abdominales (repas de noël chez ma belle- mère!) : massage avec ma « formule gastrique » à base d’HE de basilic, estragon,menthe poivrée et romarin verbenone et HV Millepertuis.Les cours de naturopathie m’ont apporté les connaissances essentielles pour mieux m’alimenter et rester en bonne santé.La naturopathie m’a permis d’être plus à l’écoute de mon corps. Elle me permet d’agir rapidement et naturellement sur ma santé, de mieux comprendre comment je fonctionne. C’est un très bon outil de prévention que j’utilise pour moi et toute la famille.
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